Sportifs et chefs d’entreprises, les skippers du Pôle insufflent une belle dynamique économique

De Michel Desjoyeaux à François Gabart, en passant Franck Cammas, Vincent Riou ou encore Armel le Cléac’h, les plus grands marins français ont été formés sur les bancs du Pôle Finistère. Des skippers qui, à l’image de Michel, Vincent, François ou Jean Le Cam, ont décidé de s’implanter localement, insufflant une belle dynamique économique dans le port qui les a vus grandir.«Le Pôle France, c’est notre poumon ! » lance Yann Dollo, le directeur général adjoint de CDK Technologies, un chantier naval qui emploie 70 personnes à plein temps sur les sites de Port-la-Forêt et Lorient. Et de poursuivre : «Ce qui nous fait vivre, c’est l’excellence, des gens capables de mener des bateaux à très haut niveau, et ces skippers sont issus du centre d’entraînement. François en est le parfait exemple.» Formé au Pôle, ce dernier a décidé de monter sa propre structure, MerConcept, après sa victoire sur le Vendée Globe. Puis, il est passé dans la catégorie des Ultims, et a confié à CDK la fabrication de son maxi-trimaran à foils.«Je suis arrivé à Port-la-Forêt grâce au projet Espoir Région Bretagne et au Pôle Finistère, et j’y ai tout appris» explique François. Et d’ajouter : «Quand mes projets ont grandi, c’était naturel de rester proche de cette structure, et de Mer Agitée, l’écurie de Michel Desjoyeaux, qui m’ont beaucoup apporté. Ma PME emploie 20 personnes, mais la construction du trimaran MACIF représente plus de 100 000 heures de travail, ce qui a généré de l’activité pour une quinzaine d’entreprises bretonnes et un nouveau trimaran, celui de Banque Populaire est actuellement en construction »