Ils parlent du Pôle

Yann Eliès

« Je suis arrivé en 1997 avec la Sélection Espoir Crédit Agricole. Au fil des saisons les liens avec le Pôle évoluent. On vient toujours chercher les moyens de performer et on sent qu’on est bien entouré. Ce n’est pas que de l’entraînement, l’aide du Pôle s’étend à bien d’autres secteurs. On apprend à gérer un projet, à communiquer, à réfléchir à sa la carrière. Quand on arrive, c’est comme une nouvelle famille, je pense notamment à Kate qui est toujours à notre écoute…
On était des jeunes pleins de fougue qu’il fallait canaliser. On avait besoin d’être un peu cadrés. Christian vérifiait qu’on ne zappait pas la séance de piscine ou qu’on ne rentrait pas trop tard (rire). Cette autorité, qu’on aurait pu trouver envahissante, était bienveillante. C’est ce qui aide un jeune marin à se construire.
Dans une carrière, il y a des moments de moins bien, de doute. En 2001, j’ai eu une hernie discale j’étais un peu perdu. Le Pôle a trouvé une solution et m’a fait suivre par l’hôpital de Concarneau.
Au bout de 20 ans, on vient toujours chercher comment mieux régler ses voiles, et progresser grâce aux intervenants pointus mais il y a aussi de l’affectif dans la relation. Quand on est en mer, on n’hésite pas à appeler, à envoyer un petit mail. On sait qu’ils nous suivent de très près.»

 


 

Sébastien Simon

« C’est le Pôle qui m’a permis d’accéder à la course au large et de monter les échelons qui me mènent aujourd’hui au Vendée Globe. J’y suis arrivé fin 2014 quand j’ai gagné la sélection Espoir Bretagne- CMB. En plus de l’aspect technique, de la quête de l’excellence sur l’eau, il y a un côté humain. On se sent entouré, bien accompagné sur les différents aspects, bien soutenu dans les moments difficiles. Je pense notamment à Kate qui est une sorte de grande sœur toujours là pour nous aider. Dans mon cas, c’était particulier, puisque le Pôle gérait le projet de la Filière Bretagne-CMB ce qui me libérait de beaucoup de contraintes. En dehors des formations, des stages, il y a ces discussions plus personnelles avec les entraîneurs. Par ailleurs, ceux- ci sont toujours présents sur les évènements et c’est un soutien précieux.
J’ai changé de classe mais je me voyais mal faire mon projet IMOCA en dehors du Pôle. J’ai naturellement décidé de continuer l’aventure avec cette équipe. Mon statut y est différent puisque je suis adhérent. Tout est très organisé, ce qui nous donne accès à des formations avec des intervenants de qualité sans qu’on ait à s’en préoccuper. Tout cela nous dégage un temps précieux. Mais en plus de ce cursus il y a les liens humains qui se sont tissés en cinq ans, ça a beaucoup de valeur. »